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Les possibles causes de l’infertilité chez la femme.

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Le déséquilibre hormonal


Les hormones régulent les règles et l’ovulation. Un déséquilibre hormonal peut perturber les deux.


Une courte phase lutéale


Elle constitue la dernière partie du cycle ovarien. Cette période entre l’ovulation et les règles suivantes dure entre 12 et 14 jours. Au cours de la phase lutéale et sous l’effet de l’imprégnation hormonale, le follicule ovarien se transforme en une glande qui tient son nom de sa pigmentation : le corps jaune. Ce corps jaune est un élément clé dans la perspective d’une future grossesse. En effet, en sécrétant des œstrogènes et de la progestérone, il prépare la muqueuse de l’utérus (endomètre) à accueillir l’œuf en cas de fécondation. C’est pour cette raison qu’elle s’épaissit de manière significative durant cette deuxième partie du cycle et ce jusqu’au 20 ème jour. Durant cette phase, tout œuf fécondé se fixera à la muqueuse utérine. Si la phase est trop courte, les œufs fécondés échouent souvent.

Hormone lutéinisante insuffisante


L’hormone lutéinisante (LH), associée à l’hormone folliculo-stimulante (FSH), agit sur les organes cibles de la reproduction (ovaires et testicules). Elle est produite par l’anté-hypophyse, une glande endocrine située à la base du cerveau. Chez la femme, la LH intervient dans le cycle menstruel. Elle déclenche l’ovulation (celle-ci est provoquée par l’augmentation brutale de son taux qui déclenche la libération de l’ovule par l’ovaire) et régule la production de progestérone et d’œstrogène après l’ovulation. Une poussée naturelle pendant le cycle de cette hormone initie l’ovulation et stimule d’autres hormones qui aident l’ovule fécondé à se fixer à la paroi utérine. Si la poussée est insuffisante, l’ovulation peut ne pas se produire.

Syndrome des ovaires polykystiques


C’est une situation dans laquelle les niveaux d’œstrogène et de progestérone d’une femme sont déséquilibrés. Le déséquilibre hormonal conduit à la croissance de kystes ovariens qui peuvent réduire la fertilité. Il peut provoquer des règles irrégulières ou une aménorrhée, des douleurs pelviennes et une pilosité excessive sur le visage et le corps. 1 femme sur 10 en âge de procréer serait touchée

Une forte concentration de prolactine


La prolactine est une hormone principalement impliquée dans la production de lait maternel. Des taux élevés de prolactine dans le sang, peuvent inhiber l’ovulation. L’allaitement augmente les taux de prolactine et explique les faibles taux de grossesse chez les mères qui allaitent.

Présence de cycles anovulatoires


Un cycle menstruel anovulatoire (anovulation) est un cycle durant lequel aucun ovocyte n’est libéré par les ovaires. Il n’y a donc pas d’ovulation. Au cours d’un cycle anovulatoire, une quantité insuffisante de progestérone est produite. par conséquent, l’ovulation ne se produit pas. Cette situation entraîne des saignements abondants, qui sont souvent confondus avec une période normale, mais aucun œuf n’est produit.

L’endométriose


L’endométriose est une affection dans laquelle la muqueuse de l’utérus, appelée endomètre, se développe au mauvais endroit (hors de l’utérus), comme les trompes de Fallope ou les ovaires. Par conséquent, cette affection peut provoquer des crampes, des kystes et une infertilité. 1 femme sur 10 en âge de procréer serait touchée

Des trompes de Fallope obstruées


Le mucus (une sécrétion visqueuse, translucide) et d’autres débris peuvent souvent obstruer les trompes de Fallope, empêchant ainsi un ovule d’atteindre la paroi utérine. Cela peut empêcher une grossesse ou pire, conduire à une grossesse extra-utérine.


Obésité et maigreur


Obésité : Dans une étude, publiée dans le Journal of the College of Physicians and Surgeons Pakistan 2013. 96 femmes obèses ont suivi un programme de changement de style de vie dans lequel l’exercice physique et les directives alimentaires ont été fournis. Après six mois au programme, les participantes qui ont diminué leur graisse et leur poids corporel ont eu une augmentation de 42% de la conception naturel et une augmentation de 22% de la conception avec un traitement d’induction de l’ovulation.

Maigreur : Attention, une femme ne donnant pas à son corps les besoins journaliers en nutriments et étant en sous poids, peut induire un cycle irrégulier, une non ovulation, ne pas être réglé, et d’autres problèmes qui peuvent engendrer une infertilité. Si le corps pense qu’il est en carence ce qui induit une survie il ne permettra pas une grossesse.

Maladie inflammatoire pelvienne


La maladie pelvienne inflammatoire est due à une prolifération des micro-organismes ( bactéries) provenant du vagin et du col et remontant dans l’utérus et les trompes de Fallope et les ovaires. Si l’infection n’est pas traitée, des cicatrices peuvent survenir, ce qui peut empêcher les œufs de passer dans les trompes de Fallope et réduire ainsi la fertilité. C’est un trouble très commun, dans 1 cas sur 4, c’est le résultat d’une infection sexuellement transmissible ( IST).


L’inflammation et la fertilité


L’infertilité est souvent corrélée à une inflammation systémique accrue. Cela peut être vu chez les femmes atteintes d’endométriose et d’autres maladies inflammatoires. De plus, l’inflammation est un marqueur d’un système immunitaire déséquilibré. Une étude publiée en 2014 dans le journal «Seminars in Reproductive Medicine» a montré que l’inflammation peut affecter l’équilibre des deux principales hormones, l’œstrogène et la progestérone. Par conséquent, l’inflammation, peut conduire à la dominance d’œstrogène, et un manque relatif de progestérone. Ce qui provoque une infertilité.


La prolifération de candida


Le candida, est lié à l’endométriose, les fibromes et les kystes de l’ovaire. En outre, il peut être lié à un faible nombre de spermatozoïdes et à des problèmes de motilité chez les hommes. Cela peut créer un déséquilibre hormonal dans votre corps. Les toxines secrétés par les levures sont traitées comme un faux œstrogène, et le corps va penser qu’il a produit des niveaux adéquats d’œstrogènes. Par conséquent, il va signaler une réduction de son propre œstrogène. Ce qui va certainement conduire à l’infertilité. En outre, l’infection à levure peut être transféré à votre partenaire pendant les rapports sexuels. Les infections à levures vaginales récurrentes entraînent un déséquilibre de la flore vaginale interne, ce qui peut rendre plus difficile l’accès du sperme à l’utérus. Le sperme n’est pas tué par la prolifération de Candida, mais parce que l’infection change la consistance de la muqueuse cervicale, il serait plus difficile pour le sperme d’atteindre sa destination.


La caféine.


Les femmes qui consomment une tasse de café par jour sont deux fois moins susceptibles de concevoir. De plus, la caféine est impliquée dans la douleur cyclique du sein (sont dues aux fluctuations hormonales liées au cycle menstruel) et la maladie fibrokystique du sein ( Il ne s’agit pas vraiment d’une pathologie mais plutôt d’une affection bénigne qui touche plus de la moitié des femmes âgées de 30 à 50 ans. Elle se caractérise par la formation de nodules et de kystes à l’intérieur du sein, à la suite de la stimulation des hormones féminines).


Le gluten ( blé) et le soja.


L’incidence de l’intolérance au gluten ou la maladie cœliaque est plus élevée chez les femmes qui souffrent d’infertilité inexpliquée. L’intolérance au gluten n’est pas seulement liée à l’infertilité féminine inexpliquée, mais aussi aux fausses couches à répétition. Par conséquent, elle contribue à une malabsorption des nutriments tels que le fer, le zinc et l’acide folique qui sont essentiels à la reproduction. Un respect strict d’un régime sans gluten résout généralement les symptômes, y compris l’infertilité inexpliquée et les fausses couches à répétition. Le gluten est une protéine présente dans différentes céréales dont le blé, l’épeautre, l’orge, le seigle, le kamut et l’avoine.

Un autre allergène commun qui est dommageable à la santé reproductive est le soja. Le soja est une source puissante de xéno-œstrogènes. Les isoflavones de soja peuvent créer des effets néfastes à la fois sur les systèmes reproducteurs masculin et féminin.


Le sucre raffiné, les glucides et l’intolérance à l’insuline

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Il existe un lien très fort entre la résistance à l’insuline et l’infertilité féminine, même quand il n’y a pas de SOPK (le syndrome des ovaires polykystiques). Trop d’insuline dans le sang favorise le facteur de croissance de l’insuline, ce qui provoque la croissance des kystes et des fibromes.

En outre, les niveaux élevés d’insuline peuvent contribuer à des anomalies de l’axe HHS (hypothalamo-hypophyso- surrénalien), ce qui affecte les niveaux d’hormones. La résistance à l’insuline est causée par la surconsommation de sucre et de glucides, ainsi qu’une absence de bons nutriments, en particulier les acides gras oméga 3. En outre, le sucre raffiné et la consommation de glucides jouent un rôle dévastateur dans le syndrome des ovaires polykystiques.


Merci d’avoir pris le temps de me lire, c’est avec un grand plaisir que j’écris mes articles pour vous transmettre ce merveilleux savoir.



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