Les études
15 à 20 % des causes d’infertilité ont une origine inexpliquée d’un point de vue médical. C’est là qu’intervient l’aspect psychologique. Selon les récentes études démographiques de l’INED, le taux de stérilité primaire (4 %) n’a pas varié depuis un siècle. A l’heure actuelle, 1 cas de stérilité sur 4 reste inexpliqué. L’enfant tant désiré ne vient pas et pourtant les bilans d’infertilité, courbes de températures, examens et analyses sont complètement normaux. Selon les médecins, les facteurs psychologiques jouent un rôle dans presque toutes les stérilités.
Malgré les progrès réalisés, le taux de réussite de l’AMP (assistance médicalisée à la procréation) demeure faible : 16%. Pour Joëlle Desjardins-Simon, psychanalyste depuis une dizaine d’années dans un service d’AMP, ce résultat est la preuve que la fécondité ne saurait se limiter à la physiologie, à un mélange d’ovules et de spermatozoïdes. « Chez les animaux, le taux de réussite dépasse les 90%. Or la différence entre l’homme et l’animal, c’est le psychisme, l’inconscient. »
Infertilité : le pouvoir de l’inconscient
«Le blocage est ailleurs, il est dans l’inconscient, cet énorme chaudron dans lequel mijotent toutes les pulsions qui nous animent, tout ce que l’on a vécu depuis notre naissance. Quand cela mijote trop, l’inconscient produit des symptômes : des TOC, des phobies, des angoisses, et, parfois, une infécondité. » Joëlle Desjardins-Simon
Le désir d’enfant est là, mais, le corps résiste sous l’effet de ce conflit psychique ignoré. Car s’il y a conflit entre le conscient et l’inconscient, c’est ce dernier qui l’emporte. Parfois même, au fil des traitements d’AMP, le corps se barricade davantage encore avec de nouveaux symptômes, comme des kystes ovariens, une azoospermie, a pu constater la psychanalyste.
Mettre un enfant au monde représente beaucoup sur le plan psychique. « C’est devenir mère, devenir père, transmettre une histoire, se retrouver confronté au bébé que l’on a été et aux parents que l’on a eu », résume Joëlle Desjardins-Simon. Or, tout ce que l’on a vécu depuis la naissance peut ressurgir et verrouiller l’accès à la maternité ou la paternité. Souvent, les verrous se superposent, parfois sur plusieurs générations, avec la transmission inconsciente d’événements traumatisants dans la famille.
Des difficultés avec sa propre mère
Les psys qui se sont penchés sur ces infertilités inexpliquées ont mis en évidence l’importance du lien de la patiente avec sa propre mère. Chaque infertilité est unique, mais dans les enjeux de l’enfantement impossible se rejoue la relation extrêmement précoce que la femme avait avec sa propre mère.
Des accidents de la vie « traumatisants »
Certains facteurs sont récurrents dans les histoires des « stérilités psychogènes », c’est ce qui a frappé le Dr Olivennes dans le cadre de ses consultations. Parfois il y a des signes indirects. Mais faire ainsi l’énumération de ces facteurs « déclenchants », de ces traumatismes psychiques est très caricatural car ils ne peuvent absolument pas être sortis de leur contexte ! C’est à chaque femme de trouver sa propre voie vers la levée du blocage.
L’échec et l’anxiété
L’échec à concevoir un enfant peut provoquer une grande souffrance chez les couples et d’autres problèmes. Le stress vécu sur une longue période peut faire naître une certaine anxiété à cause du désir d’enfant qui tarde à devenir réalité.
La baisse de l’estime de soi : Cette situation affecte directement notre auto-estime puisque nous l’interprétons comme un échec dont nous sommes responsables. La culpabilité est grande et l’image que nous avons de nous-même se détériore. Nous considérons que notre corps ne fonctionne pas normalement.
le déclenchement d’un processus de deuil : Même sans avoir eu un diagnostic d’infertilité clair, nous initions un processus de deuil d’un enfant que nous n’aurons jamais. Comme si on voulait anticiper ce qui pourrait arriver à l’avenir.
L’insomnie : cet état d’alerte permanent fait exploser notre taux d’adrénaline, une hormone qui joue un rôle direct sur le sommeil (qui n’est, dans ce cas, pas réparateur).
Les troubles alimentaires : En période de stress, notre organisme peut aussi considérer que l’alimentation n’est pas une priorité. Des troubles alimentaires comme l’anorexie peuvent alors apparaître.
La baisse de libido: Le stress engendré par le désir d’enfant peut influer sur le désir sexuel. Celui baisse et réduit par conséquent la fréquence des rapports et donc les chances de concevoir.
Les 3 conseils de thérapeute pour savoir aimer afin de tomber enceinte
Apprendre à écouter nos besoins personnels et les besoins de l’autre : Ainsi les deux êtres prennent alternativement soin l’un de l’autre, sans avoir l’impression d’être annihilé ou incompris, ni même être toujours celui qui fait tout pour l’autre. Dans cet état psychologique, la grossesse est naturellement plus encline à survenir.
Lister nos attentes personnelles :Vivre en couple implique la notion de vie entre deux Êtres indépendants et autonomes qui partagent ensemble des moments du quotidien dans l’harmonie et l’entente. Il faut donc commencer en premier lieu à savoir lister nos attentes personnelles en matière de soins. C’est pour cela que chacun des deux va prendre soin de l’autre communément, éprouver le sentiment d’aimer, afin d’être dans les meilleures dispositions psychologiques pour tomber enceinte. Conseil : il est capital pour les membres du couple en désir d’enfant de se respecter sans se sentir contrôlé ni absorbé ou pire, vampirisé par l’autre.
Bannir les projections sur bébé : Un bébé doit être aimé inconditionnellement, il doit juste être le fruit de l’amour entre deux personnes aimantes et aimées. Ainsi il pourra s’accomplir et se réaliser sans être conditionné par les doutes, craintes et autres attentes parentales qu’il aura épongées lors de sa période intra utérine.
L’hypnose
En dehors de l’AMP, les hypnothérapeutes sont sollicités par des jeunes femmes inquiètes de ne pas tomber enceintes. « Elles viennent nous voir quand on n’a pas trouvé de causes médicales à leur infertilité », précise le Dr Jean-Marc Benhaïem, membre de l’Association française pour l’étude de l’hypnose médicale. Beaucoup sont hyperactives et tentent de maîtriser tous les aspects de leur vie. « Or, quand on cherche à contrôler l’humain, comme la conception d’un bébé, il vous échappe », ajoute le Dr Benhaïem.
L’hypnose, pour les femmes bénéficiant d’une fécondation in vitro
En 2006, une étude israélienne a montré que le taux de grossesse était plus élevé lorsque, en cours de fécondation in vitro, le transfert d’embryon se passait sous hypnose. Le Dr Paul Cohen-Bacrie, biologiste de la reproduction et directeur du laboratoire d’Eylau (Paris), a tenté l’expérience. Un membre de son équipe était formé à l’hypnose. « Nous avons essayé avec quelques patientes nerveuses et stressées, au moment du replacement de l’embryon. Chez les femmes qui ont un col de l’utérus légèrement coudé, l’effet relaxant de l’hypnose aide à le redresser, ce qui favorise l’implantation et améliore sans doute le taux de réussite. L’hypnose se pratique déjà dans des centres d’assistance médicale à la procréation (AMP) en Suisse, en Autriche et en Allemagne », dit le Dr Cohen-Bacrie.
Consultation d’hypnose pour infertilité : comment ça se passe ?
En agissant sur des blocages inconscients, l’hypnose peut contribuer à augmenter les chances de tomber enceinte. Certaines femmes sont particulièrement concernées. « On commence par faire un bilan d’infertilité sur le plan médical pour vérifier qu’il n’y a pas de cause connue. Puis, je demande à la patiente comment elle explique ce blocage. A partir de là, la patiente est mise sous hypnose. Elle accepte de perdre le contrôle et de se laisser aller, guidée par la voix du thérapeute. Je pars des croyances ou des sensations propres à chaque patiente. » Dr Benhaïem
A quel rythme les séances d’hypnose ?
En général, trois séances sont proposées, à une semaine d’intervalle. Chacune dure environ 45 minutes. Elles peuvent avoir lieu à n’importe quel moment du cycle menstruel. « Mais si après trois cycles, il ne s’est rien passé. Il vaut mieux arrêter », conseille le Dr Benhaïem.
Faire un travail avec une psychothérapeute
Une fois les causes physiologiques écartées, une psychothérapeute pourra vous aider à trouver l’origine et la cause du blocage qui vous empêche d’être parent. Afin de vous amener vers des techniques pour passer au dessus de ce ou ces blocages.
Les élixirs floraux en lien avec les aspects émotionnels lié à la grossesse
Courgette( Cucurbita pepo) : Harmonisant de grande valeur lié à la conception et de manière générale à toute conception de projet. Développe l’energie créatrice de l’homme et de la femme.
Pastèque ( Citrullus vulgaris): Favorise l’harmonie dans le couple et aide à diminuer la sensibilité émotionnelle chez la femme enceinte.
Figuier ( Ficus carica): Favorise un contrôle de soi harmonieux et développe la confiance et l’ouverture aux autres
Achillée blanche ( Achillea millefolium):Recommandé aux personnes qui se sentent vulnérables face aux influences néfastes (ou perçues comme telles) de l’environnement ou qui ont une sensibilité extrême aux perturbations et aux pollutions environnementales (radioactivité, champ électrique et électromagnétique, nuisances sonores). C’est un élixir conseillé à ceux qui, professionnellement, sont régulièrement confrontés aux problèmes et aux souffrances d’autrui.
Alchemille Commune ( Alchemilla vulgaris):Recommandé aux femmes qui rejettent leur féminité dans son aspect maternel et nourricier. Il atténue les effets de tout choc lié aux organes génitaux. L’élixir floral d’Alchemille commune aide à surmonter les sentiments de perte, de manque ou de vide associés aux troubles de la sphère reproductrice. Sur un autre plan, il renforce le lien avec la nature et avec la terre.
Grenadier (Punica granatum): Aide à résoudre les conflits dont l’origine est liée à un manque d’harmonie entre vie professionnelle et familiale.
Noyer (Juglans regia): Aide à se débarrasser des liens du passé. Pour ceux qui ont besoin de se protéger des influences extérieures, surtout pendant les périodes de changement.
Tilleul (Tilia platyphyllos): Facilite la réceptivité à l’amour et en particulier à l’amour maternel. Apporte douceur et chaleur nourricière aux personnes qui se sentent coupées des autres ou de leurs racines.
Onagre (Oenothera affinis):Aide à résoudre les traumatismes de la petite enfance dont l’origine se trouve dans le vécu maternel de douleurs émotionnelles et de profonde tristesse, durant la grossesse ou dans les mois suivant l’accouchement. Travaille sur l’information cellulaire pour redécouvrir le sentiment de survivance. Aide à surmonter les peurs appartenant au patrimoine ancestral. Permet de créer des liens ainsi qu’une relation affective saine et équilibrée.
Elixir grossesse: Aide à surmonter la sensibilité émotionnelle et l’inquiétude chez la femme enceinte. Optimise les qualités maternelles et développe la confiance dans sa capacité à être mère.
Posologie : 3 gouttes matin, midi et soir sous la langue pendant 21 jours, arrêt 7 jours et reprise 21 jours.
Sources :
Parents
Santé Magazine
Doctissimo
Guide de l’infertilité
Deva laboratoire
Merci d’avoir pris le temps de me lire, c’est avec un grand plaisir que j’écris mes articles pour vous transmettre ce merveilleux savoir.
Océan de tendresse
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