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Comment accompagner la femme enceinte pendant l’accouchement.

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Entourer

Les femmes qui accouchent ont besoin de contact humain chaleureux, familier. Il a été clairement et plusieurs fois démontré que la présence continue d’une sage femme ou d’une accompagnante périnatal pendant un accouchement diminue le besoin des femmes de recourir aux médicaments pour soulager la douleur. Avoir une accompagnante périnatal à ses cotés diminue le nombre d’interventions obstétricales de façon importante. Les recherches font clairement fait la démonstration de l’effet positif d’avoir une accompagnante périnatal sur la satisfaction de la mère, quelle que soit l’issue de l’accouchement: césarienne, péridurale ou accouchement naturel.


Parler

Parfois parler va à l’encontre de l’idée de rester dans sa bulle mais parfois justement la bulle n’est pas là ou elle a été rompu. Les contractions viennent l’une après l’autre, sans la douceur des endorphines pour les atténuer. Pris dans le cours des événements, on oublie parfois de simplement prendre des nouvelles l’un de l’autre. Si la femme est sur sa planète, on réduit les conversations à leurs plus strict minimum. Mais si elle se sent agressée par les contractions, dérangée par les appareils, envahie par l’entourage, c’est le temps de se rapprocher et de vérifier si elle a besoin d’exprimer ce qui l’habite à se moment. Les petits mots d’amour les plus simples insufflent tellement d’énergie. Si le travail n’avance plus, la personne aimée est souvent la mieux placée pour demander doucement à la femme qui accouche comment elle se sent, dans quelles émotions elle se trouve.


Garder un éclairage doux

Difficile de rester dans sa bulle sous les néons. Faites le tours des options d’éclairage pour créer une lumière douce et indirecte, presque la pénombre et essayer d’éviter les changements brusques. Dans le même sens, chuchoter dans la chambre, inciter gentiment les gens à chuchoter.


Cacher les horloges

Pour accoucher, il faut sortir de l’espace temps où les activités sont mesurées en heures et en minutes. L’accouchement se déroule dans un autre espace temporel. Il faut accepter d’entrer dans un espace autre. Plus on plonge dans le processus, moins les heures paraissent longues et la durée angoissante.


Assurer le confort général

Elle a froid, on la couvre, elle a soif, on lui donne à boire. Rester au chaud favorise la bonne circulation des hormones, mais pendant le travail, certaines femmes passent de bouffées de chaleur en grelottement incontrôlables. C’est la personne qui les accompagne qui reprend la fonction de régulation en alternant couverture et compresses fraiches. Tous les petits gestes aident: on replace les coussins, on tourne l’oreiller pour le rafraichir, on refais le lit, on range les objets qui se sont accumulés… Pensez à elle, soyez attentif(ve).


Appliquer de la chaleur ou du froid

La chaleur a la propriété extraordinaire de diminuer la sensation de douleur. C’est que les nerfs qui transportent le message de douleur sont les mêmes qui transportent celui de la chaleur et du froid. Quand on applique l’un ou l’autre sur la région douloureuse, le message de chaleur fait compétition à la douleur en accaparant les nerfs. En début de travail, essayez une simple bouillotte en bas du dos, du ventre ou tout autre endroit qui fait du bien. Si c’est la nuit et que la femme souhaite s’assoupir entre les contractions, cette chaleur aidera à la détente. La chaleur humide est particulièrement efficace, car plus pénétrante. Apporter près de la mère un grand bol d’eau très chaude. Trempez-y un linge assez épais que vous tordez et que vous mettez là où elle a mal. Lorsque que la contraction commence on enlève la compresse précédente et on la remplace par une nouvelle chaude et bienfaisante. La douleur devient tolérable, avec le temps les compresses perdent de leurs efficacités , interrompez les et reprenez plus tard. Certaines femmes préfèrent le froid, si la chaleur n’apporte pas grand réconfort, ça vaut la peine d’essayer.


Se servir de l’eau

Le bain est un endroit où on va spontanément se relaxer après une dure journée. La femme qui accouche peut aller dans le bain aussi souvent qu’elle le veut mais il faut savoir que très tôt dans le travail, quand les contractions ne sont pas encore bien établies, cela risque de ralentir les choses. Mais si la phase de latence est très longue, cela pourrait être ce qu’on souhaite, histoire de la laisser dormir un peu avant que les contractions reprennent de façon plus efficace peut être. Il faut savoir qu’un bain trop chaud pourrait causer une sorte de fièvre artificielle en augmentant la température de bébé. Dans la douche, la femme enceinte pourrait s’asseoir sur un petit banc et un jet d’eau pourrait être dirigé exactement où ça soulage.


Le toucher

Le toucher est une façon extraordinaire d’aider une femme pendant son travail. Le toucher peut être une nourriture, une caresse. Un touché conscient, attentif et présent, en correspondance souple avec les sensations de celle qui accouche. En étant touché par des mains qui nous aiment, on se sent revitalisée et on a plus de facilité à s’ouvrir et à se détendre. Des idées pour un toucher réconfortant :


⋒Tout d’abord, demander l’autorisation de pouvoir toucher.

⋒Toucher, d’abord. Tout simplement. Tenir la main, mettre la main à l’épaule, le dos, les jambes. Garder un contact.

⋒Effleurer, caresser le dos des épaules jusqu’en bas, doucement, histoire de faire sortir la tension après une contraction.

⋒Faire des petits massages entre deux contractions: les mains, les pieds, les cuisses, le bas du dos, la nuque, le haut du dos, le front et le visage, la tête. On peut énumérer toutes les parties du corps: elles peuvent toutes en bénéficier.

⋒Certaines femmes aiment un toucher doux, plus proche de la caresse, d’autres aiment un massage vigoureux, qui va plus en profondeur.

⋒En vous pratiquant pendant la grossesse, ou en début de travail, convenez des soupirs et des ‘mmmh’ qui confirmeront que ça fait du bien, ou des petits signes qui diront non, pas ça, pas maintenant.

⋒Beaucoup de femmes apprécient une compression dans le bas du dos pendant la contraction. À une main ou à deux, centrée ou de chaque coté, au dessus du sacrum ou plus bas, il n’ y a que l’expérience directe qui peut vous guider. Quand ça fait du bien, on entend ‘Ahhhh’.

⋒Le père/la deuxième mère peut chuchoter des mots qui aident, avec la main sur le bas du dos ou sur la cuisse de sa femme.

⋒Certains petits outils peuvent aider, comme ceux qui comportent des boules de bois et qu’on roule le long de la colonne, ou encore des vibrateurs conçus pour cet usage.

⋒Le bercement: toutes les grands mères du monde le savent, bercer réconforte, console, endort, apaise. Si votre compagne est couchée sur le coté, essayez, entre les contractions, une main sur la hanche et l’autre sur l’épaule, de la bercer doucement. Le secret : poussez seulement, son corps fera de lui même le petit mouvement de retour. Un léger mouvement suffit. Pratiquez-vous un soir où elle a de la difficulté à s’endormir.

⋒Quand les sensations sont très intenses, les femmes préfèrent souvent la présence immobile et chaude des mains plutôt qu’un mouvement de friction qui distrait ou envahit.

⋒Ne craignez pas d’improviser selon ce qu’elle aime et ce qu’elle vit.

Parfois la femme enceinte n’accepte pas d’être touchée pendant tout son accouchement ou une partie. Il se peut que la femme ait besoin de se retirer un moment en elle même. Lorsque cette solitude est nourrissante, il n’a pas de problème. Si ce n’est pas le cas, si vous la sentez en détresse, il faut alors essayer de la rejoindre doucement.


Danser

Belle manière d’intégrer le mouvement, l’intimité et le rythme. Dansez avec la femme en travail pour l’aider à délier son bassin dans tous les sens, à se laisser aller dans une autre dimension, où on arrête de penser, de raisonner, de s’inquiéter.


La méthode Bonapace

La méthode Bonapace, qui nous vient du Canada, associe en fait trois techniques : la digitopression, les massages et la relaxation. Lorsque la femme ressent des douleurs tant pendant la grossesse qu’au cours de l’accouchement, son compagnon peut presser certains points précis (appelés zones gâchettes) pour créer un deuxième point douloureux à distance, et faire en quelque sorte diversion. Non seulement le cerveau se focalise moins sur la douleur initiale, mais en plus il sécrète des endorphines. Ces hormones naturelles, proches de la morphine, bloquent la transmission de la sensation douloureuse au cerveau. Ces pressions servent également à améliorer l’efficacité des contractions. Quant aux massages, sur la région lombaire par exemple, ils apaisent la future maman après la contraction et l’aident à entrer à nouveau en contact avec son bébé. Selon une étude réalisée au Québec, cette méthode permettrait de diminuer les douleurs de plus de 50 % par rapport aux préparations traditionnelles.


⋒ Ocean de tendresse

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